GLOBAL COMPACT appelé aussi Le PACTE MONDIAL

Publié le par Vision de Manager Responsable

 Isabelle BIAGIOTTI écrit sur « Le Courrier de la Planète »

    Texte en orange = mes commentaires rajoutés

« Le Global Compact – groupement informel de Multinationales, d’ONG et de syndicats, sous l’égide des Nations unies – mobilise, pour ou contre lui.

Pour les uns, l’ONU « se vend » au grand capital. Pour d’autres, elle ouvre la porte aux entreprises et utilise la richesse là où elle se  trouve. La réalité semble à mi-chemin entre ces deux positions.

En fait, la position du Global Compact sur la scène internationale reste à éclaircir :

     De toutes façons puisqu'il est déjà reconnu que souvent "l'enfer est pavé de bonnes intentions" on peut présumer que réciproquement "le paradis pourrait être pavé de mauvaises intentions" qui ont bien tourné !!! 

Janvier 1999 : Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a proposé la création d’un réseau de réflexion et de mobilisation de moyens.

Il s’agissait pour lui d’amener les chefs d’entreprise à contribuer au développement de fondements sociaux et environnementaux « compatibles avec»  la mondialisation.

Après une série de consultations, le Global Compact a été lancé le 26 juillet 2000.

 

Le Global Compact demande aux entreprises membres de respecter neuf principes et de pousser d’autres à le faire. En échange, elles pourront mettre en avant leur appartenance au Global Compact – notamment en utilisant le logo des Nations unies dans leur communication et en affichant leurs résultats sur le site du Global Compact.

 

On semble dans le domaine de l’image, traditionnellement utilisé par les Nations unies. »

Il semble aussi que s’élabore une stratégie d’ententes légalisées sous conditions…

Combien coûtera aux consommateurs de voir le logo des Nations Unies sur les produits ?

 

Le Global Compact ne veut pas seulement rassembler des entreprises.

En effet, Le Global Compact, appelé encore Le Pacte Mondial, est un réseau, au cœur duquel se trouve : Non seulement

-         des Entreprises

Mais encore :

-         4 organismes des Nations Unies (le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, le Programme des Nations Unies pour l’environnement, l’Organisation internationale du Travail (OIT) et le Programme des Nations Unies pour le développement),

-         les Etats qui en agréent l’initiative,

-         des syndicats, des ONG et des sociétés civiles qui apporteront leur expertise mais aussi leurs liens avec le tissu social.

Dans ce concert, les Nations unies se donnent un rôle de chef d’orchestre.

 

Kofi Annan espère ainsi voir naître de vrais partenariats dans 2 domaines au moins : réflexion collective et  développement d’une responsabilité sociale des entreprises dépassant le cadre étroit de leurs activités »

Une Entreprise qui souhaite participer doit procéder de la façon suivante :                                       
Son Directeur Général envoie une lettre (approuvée par le Conseil d’administration, dans la mesure du possible) au Secrétaire Général des Nations Unies, dans laquelle il exprime son appui au Pacte Mondial et à ses principes (Les Société Française peuvent envoyer une télécopie au numéro: +33 01 47 23 79 01) qui transmettra au bureau de New York. La lettre d’adhésion doit être imprimée sur le papier à en-tête de l’entreprise.

 

Engagement de la Communication sur le Progrès :   Elle est censée rédiger un exemple de bonne pratique chaque année et le mettre en ligne sur le site Global Compact de l’ONU, (www.unglobalcompact.org) afin de partager son expérience.

 

Les Dix Principes sont tirés des instruments ci-après:

Déclaration universelle des droits de l’homme
1. Les entreprises sont invitées à promouvoir et à respecter la protection du droit international relatif aux droits de l’Homme dans leur sphère d’influence 

2. A veiller à ce que leurs propres compagnies ne se rendent pas complices de violations des droits de l’Homme.

Déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail
3. Les entreprises sont invitées à respecter la liberté d’association et à reconnaître le droit de négociation collective ;

4. L’élimination de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire

5. L’abolition effective du travail des enfants 

6. L’élimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession.

Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement
7. Appliquer l’approche de précaution face aux problèmes touchant l’environnement ;

8. Entreprendre des initiatives tendant à promouvoir une plus grande responsabilité en matière d’environnement  

9. Favoriser la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement.

Convention des Nations Unies contre la corruption (rajouté ultérieurement)

10. Les entreprises sont invitées à agir contre la corruption sous toutes ses formes, y compris l’extorsion de fonds et les pots-de-vin.

 

Mise en œuvre des principes

Les entreprises signataires, qu’elles soient petites ou grandes,  ne savent pas toujours pas très bien comment procéder. En fait c’est un processus d’apprentissage continu que de procéder à leur intégration dans la stratégie et l’activité de l’entreprise.

Un engagement clair de la part de la direction de l’entreprise se manifeste par la volonté et la capacité d’apprendre et de s’adapter, la détermination à prendre des mesures concrètes et la volonté de coopérer et de dialoguer avec d’autres parties prenantes.

A savoir :

- L’information de tout le personnel de l’entreprise, cadres et employés, pour obtenir que les principes soient appliqués par tous;

- La création, au sein de l’entreprise, d’un environnement favorable aux idées nouvelles et à l’innovation.

- La définition d’objectifs mesurables et la mise en place d’un système transparent de communication sur les progrès réalisés.

 

Le Pacte Mondial offre aux entreprises d’autres possibilités d’engagement actif qui leur permettent de valoriser leur participation. Le rôle des réseaux locaux est d’abord d’aider les entreprises (aussi bien les sociétés locales que les filiales de sociétés étrangères) à appliquer les 10 principes et à promouvoir les initiatives collectives. Néanmoins, agir ensemble peut être un bon moyen de susciter une émulation entre elles et d’accroître l’impact de leurs pratiques commerciales au-delà de ce qu’elles pourraient obtenir isolément.

L’union crée la confiance et permet de trouver des solutions nouvelles.

 

Communications sur (= on) le Progrès  (COP):

En janvier 2003, le bureau du Pacte Mondial a introduit cette nouvelle disposition. 

La communication doit comporter les trois éléments ci-après:

 a) Une déclaration confirmant l’adhésion au Pacte Mondial;

 b) Une description des mesures concrètes que l’entreprise a prises depuis son adhésion au Pacte ou depuis sa dernière communication

c) Une mesure des résultats obtenus ou attendus, en utilisant des indicateurs et un système d’évaluation, du même type que ceux mis au point dans le cadre de l’Initiative Mondiale sur les Rapports de Performance (GRI =Global Reporting Initiative): voir Prochain Article .

 

Affichage des communications sur le Web. Les participants sont tenus d’afficher une version électronique de leur communication ou un lien hypertexte sur le site Web du Pacte Mondial. Le Bureau du Pacte Mondial accepte les communications dans toutes les langues.

Vous trouverez à l’adresse http://www.unglobalcompact.org/admin des explications utiles.

Lors de l’adhésion le correspondant, désigné par l’Entreprise, reçoit un courriel dans lequel lui sont communiqués un nom d’utilisateur et un mot de passe qui lui permettront de gérer le fichier de l’entreprise.

Un administrateur du Bureau du Pacte Mondial examinera la communication puis l’affichera sur le site Web du Pacte Mondial.

 

Délais de soumission de la communication :                                                         
C
ommunication initiale : Les entreprises participantes sont tenues de présenter leur première communication dans les deux ans qui suivent la date de leur adhésion au Pacte Mondial.   

Communications suivantes : Elles doivent être présentées tous les ans.

Les entreprises qui ne présentent par leur communication, à temps, seront inscrites sur la liste des participants n’ayant pas remis de communication.  


          Françoise A-M
 

Publié dans Eco - Responsabilité

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article