Les GES (Gazs à Effet de Serre) additionnels - Danger !

Publié le par Vision de Manager Responsable

Initialement les GES émanent d'un phénomène naturel nécessaire à la Vie sur Terre.
En effet, plusieurs gaz, appelés  Gaz à Effet de Serre, entourent le globe terrestre, permettant de retenir à sa surface une partie de la chaleur reçue du Soleil.
sans eux, la température moyenne descendrait à près de -20 degrés C, valeur moyenne incompatible avec la Vie.
Les GES naturels sont donc, à l'origine, les instruments d'une régulation thermique et leur nocivité vient de l'excédent créé par le développement des activités économiques contemporaines responsables de ce qui est appelé : l'effet de serre additionnel.
Entre 1970 et 2004, les émissions mondiales de GES ont augmenté de 70% et depuis peu les pays dits "émergents" (Chine, Inde...) aggravent la situation.

A l'origine de ce dérèglement :
- La combustion des énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole), pour l'industrie, les transports et l'habitat, qui génère du dioxyde de carbone
CO2. Ce gaz carbonique représente près de 80% des émissions toxiques.
- Par ailleurs les nouvelles utilisations des sols, s'accompagnant de déforestations, accentuent le déséquilibre car le rôle de la flore, qui transforme naturellement le CO2 en Oxygène, perd une grande part de son efficacité.
- les gaz fluorés, qui sont exclusivement des productions industrielles, ont un pouvoir de réchauffement de "1300 à 24000 fois plus important que celui du CO2". On les utilise dans les systèmes de réfrigération, de climatisation, les aérosols, les mousses isolantes...

Le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) , créé en 1988, synthétise les travaux de milliers de chercheurs, à travers le monde, en matière de Climatologie, Economie, Sciences Sociales et Santé.
Cet organisme a observé que "les activités humaines", par leurs rejets de GES, sont responsables du réchauffement climatique de la planète" qui s'accélère un peu plus chaque jour.
Ces 100 dernières années, la température mondiale a augmenté de 0.74°C, en moyenne.
    
L'extrême rapidité de l'évolution ne permet pas à l'écosystème de s'adapter et si le seuil d'augmentation de 2°C est dépassé, les conséquences semblent aujourd'hui non maitrisable et dévastatrices.
    Famine, malaria, inondations, cyclones, sècheresse, pénurie d'eau...

La CCNUCC (Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique) est entrée en vigueur en 1994.
Elle est l'instigatrice du protocole de Kyoto qui engagent 38 pays industrialisés à diminuer de 5.2% leurs émissions de CO2 / niveau 1990, entre 2008 et 2012.
        Néanmoins les USA n'ont pas encore ratifié ce protocole alors que leurs émissions de GES représentent près de 25% ds émissions mondiales.  

      
        En fait, les études faites sur le sujet impliquent que les pays industrialisés doivent réduire leurs émissions de GES de 80% d'ici 2050 pour rester en-dessous du seuil critique de 2°C.
       
        Les solutions préconisées pour approcher cette performance concernent 3 axes :
         - Le changement des comportements des individus (améliorations potentielles de 20% à 30%)
         - Décisions d'efficience énergétique (double vitrages, matériel basse consommation...)
         - Utilisation d'énergies renouvellables, moins génératrice de création de CO2, que ce soit directement ou par le retraitements de leurs déchêts, ce qui remet en question la polarisation actuelle sur la solution "nucléaire".

   C'est pour évoquer ce dernier point qu'a été initié SOLAR FESTIVAL, les 5, 6 mai 2009 :
           "Les énergies renouvelables à la fête sur le campus marseillais d’Euromed - Management". 
         CAMPUS DURABLE, Fédération d'associations d'Etudiants, dont la devise choisie pour cette manifestation a été : "L'énergie de chacun pour l'avenir de tous", a organisé
      une conférence réunissant des représentants de
       - Association CLER (Comité de Liaison des Energies Renouvellables)
       - E.D.F.
       - Greenpeace
       - WWF (protection des espèces)
       - CARI ( 5ème entreprise Française de bâtiment - le bâtiment étant responsable de 42% des GES)
       - Représentante de la Mairie de Marseille ayant en charge la qualité de l'Environnement.

       Voici, en résumé, ce que votre correspondante en a retenu :
       Pour éviter l'augmentation critique de 2°C de la température moyenne du climat, il est indispensable et urgent de trouver des énergies de substitution moins génératrices de GES que celles déjà utilisées.  
       L'énergie "nucléaire", à cause des dangers potentiels qu'elle représente (déchets) n'est pas la solution définitive.
       La ressource propre  la plus accessible, aujourd'hui, semble être l'énergie solaire.
       La mise en place de panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments anciens, tout autant que nouveaux, est une des techniques privilégiées par les décideurs, que ce soit au niveau Politique ou Economique.
      Il est évident que la recherche, en ce domaine, doit encore progresser
            - d'une part pour en diminuer leur coût,
            - d'autre part pour réduire les opérations liées à leur fin de durée de vie opérationnelle, estimée actuellement à environ 30 ans.
      L'énergie éolienne est également une piste intéressante.
      L'énergie à partir des courants marins - qui serait peut-être la plus neutre par ses effets sur l'environnement - n'est encore observée que dans le contexte de tests car elle n'est pas encore exploitable à grande échelle, au stade actuel des connaissances des techniciens.

       "Du 6 juillet au 25 octobre 2007 se tenait le "Grenelle de l’environnement" qui réunissait :
 des représentants de l’Etat, des ONG investies dans les questions environnementales, les partenaires sociaux et les collectivités locales. " 
       Différentes résolutions ont été prises, même si leur application n'est pas encore exigée.
       Néanmoins, les nouvelles constructions doivent désormais respecter des contraintes pour être économes en consommation énergétique : en 2010 elles s'appliqueront à 1/4 des immeubles neufs. en 2020 : à100% du neuf.
       Cette concertation marque une prise de conscience de la nécessité de réviser nos attitudes pour que la Vie se perpétue sur Terre.  
         De l'avis de tous les intervenants :
         La crise économique n'est pas dissociable de la crise environnementale.
         Leur résolution semble ne pouvoir être que simultanée.  
         Les nouveaux métiers qu'exigent l'environnement sont une des pistes privilégiées pour répondre aux exigences de Demain, sur tous les plans.      
          
          Françoise  A-M

Publié dans Eco - Environnement

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article